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 Une journée ensoleillée (ouvert)

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4 participants
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Liana d'Aumont

Liana d'Aumont


Messages : 21
Date d'inscription : 01/07/2017

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MessageSujet: Une journée ensoleillée (ouvert)   Une journée ensoleillée (ouvert) EmptyJeu 6 Juil - 3:45

Emirat d'Ahmerrad, environs du village de Nisran Al'Usra, castel de la maison Al'Nisran


Une gerbe de poussière flottant dans la douce quiétude des jardins, l’enchaînement rapide de pas chaussés de bottes de cuir sur le sol de terre battue de l'arène, l'odeur acre de la transpiration, le goût du sang dans la bouche. La douce lumière du soleil qui illuminait encore l'arène en cette fin d'après-midi contrastait largement avec les sensations épuisantes que le combat faisait courir dans le corps et dans l'esprit de Liana. Face à elle, Jeanne se mouvait encore avec souplesse et agilité. Une hache dans chaque main, elle se tenait bien droite devant elle, debout et sûre de chacun de ses coups, marchant tranquillement en arc de cercle pour se mettre dos au soleil.

Liana, accroupie dans la poussière était couverte d'hématomes, de sueur qui rendait ses mains et sa peau moite. Elle ramassa sa rondache devant elle, et en refixa la lanière alors que sa partenaire lui laissait le temps de se remettre en garde. Se redressant, elle la brandit juste devant son visage, de sorte qu'elle lui couvrait à présent la moitié du visage, et ne laissait dépasser que ses yeux. Jeanne ne lui laissa pas plus de temps que nécessaire pour se remettre en position. Elle repartit à l'assaut. De sa main droite et de sa main gauche, elle enchaînait les coups, à une vitesse surprenante considérant l'après midi entière qu'elles venaient de passer à s'exercer. Droite, gauche, gauche, droite, haut ... Un coup de pied bien plaça écarta le bouclier, la lame d'une hache fila jusqu'au niveau de son visage. Elle rencontra un scramasaxe fermement tenu, puis la demoiselle s'éloigna d'un bond.

Liana se remit une fois de plus en garde, attendant l'ouverture. Jeanne ne lui laissa aucun répit, et s'éloignait sitôt qu'elle se trouvait en mauvaise posture. Liana détestait quand elle faisait ça. Elle avait l'impression de livrer un combat à un seul sens. Toute deux tournèrent un moment face à face. Liana essayait de ne plus avoir le soleil dans le visage. Hélas, à chaque fois, Jeanne, qui restait dans une posture passive, recommençait à la déborder sitôt qu'elle s'arrêtait dans une position à peu près convenable. De toute évidence, elle devrait attaquer si elle voulait s'offrir une position un temps soit peu avantageuse ...

Mais Jeanne repassa à l'assaut, lui fonçant dessus, avec l'une de ses hache brandie devant son visage, l'autre derrière elle, prête à frapper. Liana leva son bouclier, uniquement pour constater que Jeanne venait de lui expédier l'une de ses haches à la figure. Elle para le coup. Le choc se répandit dans tout son bras gauche. Puis, en trois enjambées, Jeanne fut sur elle. Elle avait fait sauter sa deuxième hache dans sa main directrice, la frappant au passage en exécutant un coup de pied sauté. Liana esquiva, et Jeanne profita d'une seconde d’inattention pour récupérer la hache plantée dans la rondache, et se remettre en garde.

[Nikaïa] Ton bras gauche Liana ! Sers-t-en !

Liana jeta un regard en biais en direction du bord de la lice. son instructrice, couverte d'un simple harnais et d'une jupette de cuir, ne semblait nullement inconfortée par le soleil qui lui burinait la peau. Derrière elle, assis sur de beaux tapis de Barriye, l'Emir Al-Nisran et son fils fumaient tranquillement la chicha en les observant, en silence. Mais Jeanne ne semblait pas considérer ces conseils comme un prétexte susceptible d'interrompre leur duel. Profitant du fait que sa partenaire était distraite, elle repassa à l'assaut, enchaînant les attaques : droite, droite, en bas ... Ca vient d'en haut maintenant, à gauche, à droite, à droite, d'en bas ... Les deux côtés à la fois ! Liana se baissa pour éviter l'attaque en ciseaux. Maintenant accroupie au pied de Jeanne, elle tenait son bouclier au dessus de sa tête, s'attendant à tout instant à recevoir un déluge de coups.

[Phandon] Ton bouclier Liana ! C'est une arme ! Beugla Phandon depuis l'autre côté de la lice.

Liana s’exécuta. Elle se redressa bouclier brandit devant elle, pour repousser son agresseuse. Jeanne, surprise, fut contrainte de reculer de deux bons pas. Mais Liana ne lui laissa pas le temps de se resaisir, elle frappa de la main droite un bon coup d'estoc. Jeanne esquiva l'attaque en se portant sur la gauche, uniquement pour rencontrer la rondache, désormais brandie à la rondache, à la manière d'un disque, qui lui fila droit dans le bustier. Déséquilibrée, elle tomba à la renverse, en arrière, mais se ressaisit rapidement. Elle roula sur le côté pour éviter son adversaire qui chargeait dans sa direction. Puis, en une acrobatie aussi rapide qu'élégante, se remit sur ses pieds. Hélas, Liana avait anticipé. Elle lui lança la rondache au visage, ce qui la refit chuter dans la poussière. Aussitôt, la rouquine se rua sur sa partenaire, à terre, pour lui coller son scramasaxe juste sous la gorge.

[Nikaïa] Bon. Ça ira pour cette passe.

Le signal étant tombé, Liana se redressa tout en aidant son amie à se remettre sur pied. Elle se serrèrent la main à la manière des guerriers, se saisissant l'une et l'autre le poignet pour se saluer, puis la duchesse alla récupérer l'écu qui traînait par terre, et se dirigea vers la bordure de la lice, ou Phandon leur tendait deux gourdes d'eau. Il les félicita d'un regard alors qu'elles s'asseyaient à l'ombre d'un cyprès.

[Nikaïa] Il y a encore du chemin à parcourir mesdemoiselles, commenta l'instructrice en s'approchant d'eux, la mine sévère. Jeanne, qu'est ce que c'était que ces pas de danse ? Tu te crois dans un bal à la cour du sultan peut-être ? La moitié de tes mouvements sont aussi utiles qu'une gourde vide en plein désert. Tu crois peut-être qu'au milieu d'une bataille tu auras le temps de t'allonger pour souffler et te reposer ? Laisses moi te dire que tes ennemis ne t'en offriront pas le loisir. Tes mouvements doivent être plus efficaces, aller à l'essentiel. La grâce et l'élégance n'ont rien à faire sur un champ de bataille.

Liane jeta un regard amusée à son amie. En dépit du fait qu'elle était une bien meilleure guerrière qu'elle, Jeanne de Saintois accordait toujours une importance excessive à son apparence. Et cela se voyait jusqu'au beau milieu d'une arène de combat. Bien sûr, elle voulait bien faire. Mais entre une exécution pratiquée avec style et une exécution sommaire, le résultat final était le même : l'adversaire était mort. Dans l'un des deux cas, son vainqueur était simplement plus fatigué, donc moins bien préparé pour le combat suivant.

[Nikaïa] Ne fait pas la maline toi, reprit Nikaïa en direction de Liana. A l'évidence, tu savais exactement quoi faire de ton bouclier. Pourquoi, dans ce cas, a-t-il fallut attendre aussi longtemps pour que tu te décides à t'en servir ?
[Liana] Je ... J'attendais le bon moment.
[Nikaïa] Quel bon moment ? Tu crois peut-être que sur un champ de bataille, ton adversaire sera seul ? Et tu crois peut-être qu'il attendront de se faire étriper l'un après l'autre ? C'est à toi de le créer ce "bon moment". Et on ne crée pas d'opportunités en attendant qu'elles viennent d'elle même. J'imaginais qu'avec ton passé tu avais pourtant bien compris cela.

Liana fixa ses bottes. Intensément. De toute façon, elles ne faisaient jamais bien avec Nikaïa. Il y avait toujours quelque chose à améliorer, un truc à modifier, quelque chose qui allait de travers. Et tant qu'elles ne s’entraînaient que l'une contre l'autre, elles ne risquaient pas de s'améliorer. Il leur faudrait d'autre partenaires d'entrainement pour trouver un vrai défi.

[Nikaïa] Cinq minutes de pause. Et on recommence.
Nouvelle ambiance

Liana expira un grand coup et se laissa tomber à la renverse dans l'herbe, elle essuya d'un revers de manche la pellicule de sueur et de poussière qui lui recouvrait le visage, et versa le reste du contenu de sa gourde sur son visage, juste histoire de se rafraîchir. Puis, elle dénoua son gambison, histoire de laisser son corps respiré. Le cuir et la cotte matelassé étaient brûlants.

[Liana] Si elle n'essaie pas de nous tuer, ça y ressemble beaucoup ...

Jeanne s'était remise debout à côté d'elle. Elle dénouait aussi sa cotte de cuir afin de pouvoir respirer un peu mieux.

[Jeanne] Ce n'est pas de elle dont tu devrais avoir peur. Mais de moi. Après tout, c'est la première fois de la journée que tu me bats. Il va falloir que je lave mon honneur.
[Liana] Comptes la-dessus.
[Phandon] Si vous continuez à prendre vos entraînements pour des jeux, ce sont les troupes de Harlaus qui vous tueront de toute façon. Concentrez-vous un peu. C'est tout ce qu'elle essaie de vous faire comprendre. Et je trouve qu'elle a beaucoup de patience.

Phandon sourit en s'asseyant au sommet de la petite pente qui entourait l'arène. En face, Nikaïa parlait à présent avec l’Émir, son fils, et deux soldats qui venaient d'arriver de la porte du château. Liana scruta le goulot de sa gourde avec nonchalance.

[Liana] Ecuyer ! Ma gourde est vide. Et j'ai soif.

Et elle lança l'outre de cuir par dessus son épaule dans ce qu'elle estimait être la direction du page.

[Jeanne] Oh ! Tiens ! La mienne aussi ! ajouta Jeanne, qui venait de se renverser le contenu de sa propre outre sur la tête.
[Phandon] Liana ... Le puits est littéralement à cinq mètres de toi, leur répondit Phandon en pointant son pouce par-dessus son épaule.
[Liana] Oui. Mais je suis fatiguée, j'ai passé mon après-midi à m'exercer, et je suis une grande dame de très haute naissance, quand techniquement, tu n'es qu'un page, à mon service. Et la demoiselle que je suis à très soif. Alors fais ton devoir plutôt que de ronchonner.
[Jeanne] Et remplis la mienne par la même occasion. Tu seras un amour.

Phandon ramassa les deux gourdes en bougonnant puis se redressa pour rejoindre le puits, tandis que Jeanne s'allongeait à son tour dans l'herbe, à côté de la duchesse.

[Jeanne] Ça lui apprendra à jouer les grands guerriers ! Non mais !

Liana pouffa, et toute deux se redressèrent pour observer le manège de l'émir et de son fils qui discutaient à présent avec Nikaïa. Visiblement assez vivement.

[Liana] Ils se disputent pour quoi d'après toi ?
[Jeanne] Probablement la côte des paris. Je dirais que Hamid fils a parier sur toi, et qu'il n'est pas d'accord pour qu'on fasse monter ta côte au vu de ta dernière victoire.
[Liana] Arrêtes avec ça.
[Jeanne] Avec quoi ?
[Liana] Ça.
[Jeanne] Ça quoi ?
[Liana] Il n'est pas amoureux de moi.
[Jeanne] Ohhhh ! Ca !?

A cette instant une grande ombre les recouvrit toutes les deux, et un torrent d'eau glacé leur tomba sur le crâne à l'une et à l'autre.

[Phandon] L'eau de ces Dames est avancée.

Hélas, Liana n'eut guère le temps de réagir. De l'autre côté de la lice, Nikaïa leur faisait signe d'approcher à tout les trois. L'Emir, à côté d'elle, regardait dans leur direction avec un air satisfait.

[Phandon] Ah. On dirait qu'il a gagné.
[Liana] Gagné quoi ?
[Phandon] Leur dispute à vôtre sujet. L'Emir a posé un avis à Ahmerrad pour recruter une bande de mercenaires pour une mission spéciale. Ça fait plusieurs jours qu'il parle de vous en confier la direction, le temps de la mission.

[HJ : Le, ou les, premiers joueurs venus qui souhaitent participer à ce RP sont les bienvenus. Je laisserai le soin à un MJ de définir quelle est la mission que l'Emir Hamid entend nous confier Wink.
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Holden Liudolf

Holden Liudolf


Messages : 7
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MessageSujet: Re: Une journée ensoleillée (ouvert)   Une journée ensoleillée (ouvert) EmptyJeu 6 Juil - 18:52

Après son départ, Holden Liudolf se mit immédiatement à la recherche des gardes qui avaient trahie sa famille, Holden était sûr d'une chose : ils n'étaient plus ou bientôt plus en Swadia. Pourquoi? Vu que son frère avait prit soin d'envoyer des messagers aux différends seigneurs des environs qui devaient avoir eux même transmis le message à d'autres seigneurs (en effet quel seigneur accueillerai ou ferrai confiance à des traitres ?), ils avaient surement fait route vers un autre pays, mais lequel?

C'est ainsi qu'Holden partie vers le Sultanat des Sarranides, ne pouvant pas être parties chez les Rhodoks suites aux nombreuses batailles qu'ils avaient livrés contre eux, les traitres avaient certainement dû aller chez les sarranides, pourquoi les Sarranides? Holden ne savait pas trop pourquoi, mais son instinct lui disait de partir fouiller le désert.

Quelques mois plus tard

La désillusion d'Holden fut grande, en effet il ne pensait pas le voyage aussi pénible et difficile, mais il avait atteint Shariz. Mais aucune trace des traitres où que ce soit, du moins aujourd'hui, il avait réussi à avoir quelques informations (un tavernier avait vu des hommes qui ressemblaient à la description qu'il donnait d'eux), ils seraient apparemment partis plus à l'Est.

(encore) Quelques mois plus tard

Holden commençait à désespérer, plus aucune trace des fuyards, il ne les retrouveraient jamais seul et il commençait également à manquer d'argent, enfin manquer d'argent serai un moindre mal si ce désert le tuait. De plus participer à l'escorte d'une caravane en direction de Durquba puis d'Ahmerrad lui avait jusqu'ici fournit de quoi survivre, mais maintenant qu'il était arriver à Ahmerrad il fallait, s'il ne trouvait pas de nouvelles pistes, trouver un travail.

Il de trouva pas d'autres informations sur les fuyards mais, à Ahmerrad il trouva, néanmoins, quelque que chose qui pourrait l'aider, on recherchait une bande de mercenaires, même si cela n'était pas très glorieux, intégré cette bande de mercenaires lui permettrait dans un premier temps de gagner de l'argent qui commençait cruellement à manquer, puis dans un second temps de nouer des liens avec ses membres, ou, à défaut de rester dans cette bande après la mission, tenter d'obtenir de bonnes relations avec l'employeur de cette bande de mercenaires, ce qui pourrait l'aider dans sa quête.
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Hajiz Ayhabdi

Hajiz Ayhabdi


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MessageSujet: Re: Une journée ensoleillée (ouvert)   Une journée ensoleillée (ouvert) EmptyVen 7 Juil - 13:47

Cela faisait 7 ans que Hajiz était considéré comme un mercenaire, il se baladait de ville en ville dans son royaume natif, les Sarranides. Par si, par là, il faisait des missions, mais sans tomber sur la pépite. Un beau jour dans les Sarranides, il était allé se rafraîchir le gosier dans une taverne. Il connaissait bien cette taverne, Hajiz y avait déjà passé des soirées bien arrosées et connaissait donc les habitués.

Cette taverne dont le nom est « Le Kabis ». Avait de l'extérieur, l'impression d'un lieu accueillant et agréable avec les planches de bois clairs et les pierres taillées de façon à attirer le plus de clientèle possible. 
De l'intérieur la taverne était éclairée de toutes les couleurs, par les rayons du soleil traversant les vitraux. Les murs étaient remplis avec des souvenirs de voyage, sûrement collectés par le propriétaire. Le tavernier malgré qu'il soit très occupé était toujours sympathique avec les arrivants.

Hajiz, une fois rentré dans la taverne, prit comme d'habitude un verre de bière dissous avec du citron. Personne ne comprenait pourquoi il faisait ça, mais il aimait ce mélange.
Une fois assis sur une table avec des soi-disant amis paysan. Il commençait la discute. Rien de très intéressant jusqu'à ce qu'un des paysans parle de la recherche de mercenaire pour une mission spéciale. 

[Hajiz] : De quelle mission, tu parles ? 

Hajiz était intrigué par ce que venait de dire le paysan, peut-être une mission comme les autres se disait-il ou peut-être des personnes pouvant l'aider à la recherche du meurtrier de sa mère, mais il oublia très vite ce questionnement

[Paysan] : J'te dis, c'que j'ai compris, y'a l'Emir qu'a posé un avis pour la recherche de mercenaire et tout pour une mission spéciale, mais j'en sais pas plus.

[Hajiz] : D'accord, merci pour ton aide. Tient, je te passe le reste de ma bière.

Hajiz partit de la taverne, pour trouver cette fameuse recherche de mercenaire. Il savait bien que la mission n'était sûrement pas très bien payée, mais avoir un peu plus d'argent ne lui aurait fait aucun mal.
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MessageSujet: Re: Une journée ensoleillée (ouvert)   Une journée ensoleillée (ouvert) EmptyDim 9 Juil - 13:38

Il faisait particulièrement chaud à Ahmerrad cette journée. Le soleil écrasait d'une chaleur presque insupportable la ville et sa région. Et ce n'était pas le lieu d'entraînement qui faisait exception.
L'Émir et son fils observait depuis un moment l'entraînement de Lianna et de Jeanne, se commentant l'un et l'autre les passes d'armes qu'elles se faisaient. Cet entraînement était exceptionnellement beau, mais les filles ne se concentraient pas assez sur le côté pratique des choses. Elles réfléchissaient trop, sans se concentrer sur l'instinct et le combat, du moins du goût du fils d'Hamid. Néanmoins, il ne savait pas pourquoi, voir cette jeune femme, Lianna, lui plaisait particulièrement, et il profitait tout son soûl de ce combat pour admirer cette Swadienne. De son côté l'Émir avait parié une forte somme sur la victoire de Jeanne avec son fils, et il espérait fortement gagner. Ils avaient pris l'habitude de ce petit jeu, de regarder les entraînements de leurs invités et de parier sur la victoire de l'une ou de l'autre.

Hamid était vêtu de riches vêtements luxueux, venus tout droit de Geroia, qui laissait transparaître des moyens financiers colossaux. Une coiffe en feutre, renforcée par des anneaux de fer qui dénote du statut de notable, de couleur brune ; une jupe et un haut rouge, teinté de bleu et de blanc, qui symbolise la domination de l'Émir sur l'ensemble des classes de la société (chaque couleur représentant une classe : le rouge, les guerriers, le blanc, les religieux, et le bleu, les paysans) ; une longue cape rouge, recouverte de motifs d'animaux et de plantes, qui resplendissait au milieu de cet attirail. Son fils portait pratiquement les mêmes vêtements, quoique moins riches, car il n'était pas encore Émir lui-même.

Arrivé un moment de l'entraînement, Hamid chuchota quelque chose à son fils.

-Elles sont prêtes.
-Je ne crois pas, père. Elles sont encore trop faibles, trop habituées à la vie riche, elles n'ont pas les capacités sociales et militaires de diriger une troupe pour ce que vous comptez leur faire faire.
Si nous nous lançons dans cette entreprise, cela risque de causer leur mort, et notre déshonneur.
-J'ai parlé, mon fils. Fait venir les mercenaires le plus tôt possible.

Malgré tout, Hamid fils tenta de parlementer avec son père, de le convaincre, exposant ses arguments, et la conversation s'éternisa. Néanmoins, l'Émir mit fin à ce débat et ordonna qu'on fasse venir les mercenaires qui se présenteront. Son fils fit alors s'approcher deux gardes, d'un simple mouvement de main, et les deux hommes écoutèrent les ordres, puis se rendirent à l'intérieur afin d'aller chercher ceux qui commençaient déjà à se présenter.

______________________________________________

A l'intérieur, les gardes trouvèrent une bande d'une quinzaine d'hommes, prêts à louer leurs épées et leurs arcs à la maison Al'Nissan. Cela devrait suffire, pensèrent-ils. L'un de deux hommes s'avança d'un pas,
et le bruit résonna dans tout le palais tant ce dernier était imposant, avant de prendre la parole :

-Messieurs, merci à vous d'avoir répondu à l'appel de notre Émir adoré. Vous allez être conduits à lui dans quelques minutes ; avant cela, nous allons passer parmi vous pour nous enquérir des armes que vous utiliserez lors de cette mission et pour, si le besoin s'en fait ressentir, vous confier l'une ou l'autre chose. Ensuite, nous parlerons de votre paye, puis nous nous rendrons dans la cour.

Le deuxième garde s'aventura ensuite parmi les hommes et confia quelques gourdes, quelques couteaux et quelques objets futiles à certains hommes, exigeant d'eux qu'ils les gardent précieusement le temps de la mission et qu'ils les rendent à la fin de cette dernière. Il nota sur un parchemin les armes que possède chaque homme, avant de retourner vers son compagnon en lui faisant un signe de tête.

-Bien. Pour votre paye, elle sera de huit cent Deniers chacun, plus une partie de tout ce que vous ramènerez. Vos chefs de mission vous expliqueront tout cela lorsque sera venu le moment.

______________________________________________

Durant ce temps, dans la cour, l'Émir prit le temps d'expliquer lui-même la mission à Lianna et à sa compagnonne.

-Mes amies, vous allez prendre la tête d'une expédition destinée à entrer dans l'une des plus anciennes pyramides qui se trouve sur mon territoire. L'objectif, pour moi, est double : premièrement,
cela vous formera sur le terrain à la ruse, à l'astuce, mais aussi au commandement d'une troupe ; j'en ai fait recruté une car, selon mes informations, une troupe de pillards y aurait trouvée refuge. Secondement,
l'objectif sera de récupérer les richesses des anciens Sarrdakiens, encore enterrés au plus profond de la pyramide, là où les pillards n'osent pas allés, de peur de la malédiction. Néanmoins, prenez garde. Selon nos légendes locales, une très ancienne magie serait à l'œuvre dans ce sanctuaire. Je n'ai aucune idée de s'il s'agit de légendes ou s'il s'agit de faits concrets mais j'ai déjà, personnellement, assisté à une démonstration de vraie magie, et cela peut se révéler réellement dangereux. Ainsi, je vous recommande la plus grande prudence lors de cette mission, et nous mettrons à votre disposition tout ce qu'il faut pour que tout se déroule dans les meilleures conditions.
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Hajiz Ayhabdi

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MessageSujet: Re: Une journée ensoleillée (ouvert)   Une journée ensoleillée (ouvert) EmptyMer 12 Juil - 14:12

Hajiz avait enfin trouvé le lieu de rendez-vous pour la mission. Une quinzaine de mercenaires étaient là. Ils avaient l'air prêt à en découdre pour avoir leur récompense à la fin de cette mission. Les mercenaires étaient dans une salle en train de discuter, de chose banale, de certaines théories sur la mission, mais toute plus folle que d'autres. Mais une théorie paraissait plus fondée que d'autres, c'était d'aller dans une ancienne pyramide. Mais personne n'en savait plus.

Quelque temps après deux gardes étaient rentrés dans la salle et un des gardes s'exclama, rien d'intéressant était dit selon Hajiz sauf le mot « paye » . Le deuxième garde passait dans les rangs pour donner des gourdes, des couteaux et des objets pas très utiles. Hajiz ne prit que la gourde.

Puis le moment fatidique était arrivé, la paye vient d'être annoncée.

[Garde] : Bien. Pour votre paye, elle sera de huit cents Deniers chacun, plus une partie de tout ce que vous ramènerez. Vos chefs de mission vous expliqueront tout cela lorsque sera venu le moment.

Sur le coup Hajiz était choqué par une si petite somme donnée pour la mission, mais avec un peu de recul, il s'était dit que si jamais, il allait trouver des bijoux de valeurs, la mission serait bénéfique. Hajiz et les mercenaires attendaient par la suite la description de la mission.
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Holden Liudolf

Holden Liudolf


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MessageSujet: Re: Une journée ensoleillée (ouvert)   Une journée ensoleillée (ouvert) EmptyDim 16 Juil - 21:09

Holden attendais à l’endroit qu'on lui avait indiqué lorsqu'il était aller se présenter pour participer à la mission, au total ils étaient une quinzaine à attendre, Holden restait dans son coin à observer les autres il n'avait pas l’habitude de la compagnie des mercenaires et ne savait pas vraiment sur quel pied danser, néanmoins plus le temps passait plus il se sentait à l'aise parmi ces hommes.

Holden fut sorti de sa rêverie lorsque que deux gardes entrèrent, ils dirent diverses choses qu'Holden écouta mais n'y fis pas vraiment attention, il pris cependant une gourde lorsque l'un des gardes passa dans les rend pour distribuer diverses choses.

La paye devais être de 800 deniers et il pourrai garder tout objets de valeurs récupéré lors de cette mission, cela lui permettrait surement de financer ses recherches pendant quelques temps. Il ne restait plus qu'à savoir qui allaient êtres les chefs de missions et quelle serai la dite mission.
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