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 Liana d'Aumont [V]

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3 participants
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Liana d'Aumont

Liana d'Aumont


Messages : 21
Date d'inscription : 01/07/2017

Liana d'Aumont [V] Empty
MessageSujet: Liana d'Aumont [V]   Liana d'Aumont [V] EmptyDim 2 Juil - 1:12


Création de
Personnage



Identité :



  • Sang Noble ? Oui

    Armes de la maison d'Aumont


    D'argent tranché de gueule, un aigle éployé de sable, armé d'Or et langué de Sanguine au canton senestre du chef.

    Liana d'Aumont [V] Armes_10

  • Sexe : Féminin
  • Prénom : Liana (Isabelle Sarah, si vous voulez connaître toute sa titulature)
  • Nom : Brisbach-Hersbourg de Ferlynn
  • Maison : d'Aumont

    Ce qui, l'ensemble mit bout à bout, donne le nom suivant : Liana Isabelle Sarah, Brisbach-Hersbourg de Ferlynn de la Maison d'Aumont. Bref, le plus clair du temps, on l'appelle simplement Liana d'Aumont. Les maisons de Ferlynn, de Brisbach et de Hersbourg ayant fusionné pour donner naissance à la maison d'Aumont.

  • Âge : 15 ans
  • Origine : Royaume de Swadia
  • Métier : Fuyarde. Fugitive. Dissidente. Liana vit réfugiée à la cour de l'Emir Hamid Al-Nisran, au sein du Sultanat des Saranides. Elle est sous la protection de ce dernier depuis un peu plus d'un an, avec Jeanne de Saintois, sa demoiselle de compagnie, et l'amant de cette dernière, Phandon Lumberssen (qui comme son nom l'indique, est fils de bûcheron). Toutes deux suivent les enseignements de Nikaïa Romana Pulla. (Voire histoire)

Le Corps et l'Âme :



  • Description Physique :

    "Crinière rousse ! Yeux verts !"

    C'est comme cela que la noblesse de Swadia décrivit Liana, héritière d'Aumont, à ses sergents d'armes lorsqu'ils les envoyèrent après elle. Ce profil assez peu commun est en effet la description la plus brève, et en même temps la plus précise que vous puissiez faire de la jeune fille du duc. Liana porte une longue crinière de cheveux d'un roux très clair, cuivré, qui lui tombait autrefois jusque dans le milieu du dos. Comme toutes les jeunes filles de son âge, non mariées donc, elle était tenue de les porter dénoués, et libres, afin de signifier qu'elle était "disponible". Ce qui l'a toujours insupportée. Ainsi, l'une des première chose qu'elle fit après la bataille des gués de Pérenne, fut de se couper les cheveux très courts, à la garçonne. Et tout de suite, cela la rendit beaucoup moins repérable. D'autant que Liana couvre aujourd'hui ses cheveux d'une capuche de lin, qui l'aide a passer plus inaperçue. Naturellement, en un ans, ses cheveux ont repoussé, et Liana les porte aujourd'hui généralement noués en queue de cheval, dans son dos, ou sous la forme d'une longue tresse. Elle veille aussi à les garder mi-long, et à ne pas les laisser pousser d'avantage. Elle l'a appris à ses dépends à l'entrainement : une coiffure longue et volumineuse est EXTRÊMEMENT GÊNANTE quand on essaie de se battre à l'épée. Un vieux coup, reçus à son tout premier entrainement lui a d'ailleurs laissé une fine cicatrice sous le menton. Elle refusait de nouer ses cheveux comme le lui recommandait Alfric. Profitant d'une frange qui lui bouchait la vue, Jeanne lui colla un coup en plein menton avec le pommeau de sa latte.

    Ses yeux verts* restent donc sa particularité principale : deux émeraudes très claires, en amandes, aussi longs que fins, surlignés par des sourcils discrets et soigneusement taillés. Un skalde lui dit un jour que ses yeux avaient le pouvoir de faire fondre un cœur de pierre. Jeanne lui rétorqua qu'elle semblait surtout avoir le pouvoir de lire directement les âmes de ses interlocuteurs. Et qu'il ferrait mieux d'y prendre garde car la princesse était tout à fait capable de savoir exactement ce qu'il pensait à cet instant. La remarque fit beaucoup rire le trouvère qui promit d'écrire une chanson sur les yeux de l'enfant afin de les vanter auprès des meilleurs partis de Calradia lors de ses voyages. Ce poème est encore chanté aujourd'hui, même si la localisation de Liana d'Aumont reste un mystère pour l'écrasante majorité de la noblesse Calradienne. Il s'intitule "Le Jade qui brille dans les montagnes".

    Du reste, Liana est une jeune fille tout à fait normale quoique plutôt petite (un peu plus d'une toise et demi). Ses entraînements ont visé à faire de cette caractéristique un point fort. Il en résulte donc une musculature féline, marquée par l'effort, dont on accrédite déjà des capacités fondées avant tout sur l'endurance, la finesse, et la dextérité plutôt que la force brute. Ses longues jambes (en proportion), ont en effet vu bien des kilomètres, car Liana affectionne la course à pied, et pas une journée ne commence sans qu'elle enfile tout son attirail pour se lancer sur un parcours de course de deux lieues, au minimum (7 kilomètres). Cet effort physique lui a donné un corps tout en muscle. Ses formes ne sont donc pas particulièrement pulpeuses.

    De même, Liana affectionne la nage, et s'offre chaque semaine une trempette dans le lac de l'oasis à proximité du manoir des Al-Nisran. Il en résulte donc des épaules larges, des abdominaux puissants, et des bras à la musculature solide.

    Pour autant, au dessus de ce corps plutôt athlétique, vous en conviendrez, se trouve un petit minois au traits droits, fins, et fiers, et à l'allure hautaine. Un menton taillé en pointe, orné d'une jolie cicatrice, comme on l'a dit, des pommettes marquées et une mâchoire triangulaire. Tel est la forme générale du visage de la jeune fille. Des yeux, nous avons déjà parlé. Ils encadrent et surplombe un petit nez droit, légèrement retroussé, aux narines réduites. Sa bouche enfin reste fine, et assez étroite. Hélas, elle ne sourit que rarement, ce qui cache une dentition droite et régulière, à la blancheur éclatante.

    * On oubliera que l'avatar a les yeux marrons hein ...

  • Description Morale :

    S'il fallait citer trois défauts à Liana d'Aumont, nous commencerions par dire qu'elle est tout simplement têtue. Très têtue. Lorsque Liana a une idée fixe en tête, il est extrêmement difficile de la lui faire abandonner. Elle ne cédera rien avant d'avoir atteint l'objectif qu'elle s'est fixée, et si elle vous a jugé d'une certaine manière, il vous faudra des semaines et des semaines pour inverser la tendance. Bien souvent, la première impression est la seule qu'elle conservera de vous, sauf si vous parvenez à lui démontrer qu'elle a eut tort, et que vous méritez son attention (car elle a aussi une fâcheuse tendance à juger tout et tout le monde très négativement). En outre, lorsqu'elle s'est faite une idée d'un problème, d'une situation, ou d'une histoire, elle la garde, et n'en change qu'à grand renforts de preuves qu'elle jugera elle-même solide.

    Ensuite, elle est impétueuse, très irréfléchie. Liana décolle toujours au quart de tour, faisant fit de la prudence et de la tempérance. Colérique, expansive, Liana est tout à fait le genre de personne à se laisser distraire par une insulte, un mot de travers, ou une provocation gratuite, et elle s'empressera alors de rappeler au responsable de l'outrage quelle est sa place. Il sera ensuite d'ailleurs bien difficile de la calmer. Elle cède volontiers à ses sentiments les plus violents et n'a strictement aucun contrôle sur sa colère, surtout à l'encontre de ses ennemis.

    Enfin, Liana est d'une nature sombre, et triste. Son attitude de tête de mule et la colère qu'elle déverse au visage de quiconque l'ennuie sont en fait un bouclier pour masquer une nature très fragile et sensible, liée à son histoire personnelle. Ayant perdu son père, sa mère, ses terres, et toutes ses possessions, Liana n'accorde sa confiance que difficilement aux étrangers. Et c'est compréhensible. Quiconque à appris à la connaître finit par s'apercevoir que les longs moments de silence et de contemplation qui caractérisent la jeune fille ne sont pas le résultat d'un tempérament extrêmement solitaire, mais d'une peine et d'une douleur intérieure qui se transforme progressivement en haine froide et en colère brute.

    Mais si elle est tiraillée par ses sentiments les plus violents, et torturée par son passé, Liana d'Aumont a aussi d'indéniables qualités. Sensibles, charitables, emplie de pitié pour les plus faibles, son père l'a marquée par ses propres qualité, faisant d'elle une jeune femme adepte des versets les plus élémentaires du code de chevalerie. Tu protégeras la veuve et l'orphelin. Ce ne sont pas des paroles en l'air pour elle. Jamais Liana ne se permettrait de frapper un homme désarmé, de tuer gratuitement ou de se livrer au pillage, au massacre et au viol. Elle a une trop haute opinion d'elle-même pour cela.

    Miséricordieuse donc, Liana est aussi juste, dans le sens le plus large du terme. Elle s'efforce toujours d'être modérée, tempérée et sage dans toutes ses décisions. Sauf celle qu'elle prend sous le coup de la colère, ou à l'encontre de ses vieux ennemis. Liana est, en dehors de cela, un modèle de sagesse tranquille et de clairvoyance, qui font penser à beaucoup qu'elle est bien plus mûre que ce que suppose son âge.

    Enfin, et c'est probablement la caractéristique la plus marquée de la jeune fille, Liana est une impitoyable pragmatique (incohérent pensez-vous ? Attendez de voir. La pitié de l'héritière d'Aumont se mérite.) Elle ne pardonne jamais les méfaits des forts et des puissants, n'accorde jamais sa gentillesse et son ouverture à ceux qui, elle l'estime, n'ont pas besoin d'elle et de sa protection. Car Liana a été élevée dans l'intime conviction d'une chose : si elle est noble par naissance, elle a donc bien des droits, bien des possibilités. Elle fait partie des puissants, et l'ordre du monde est normal, et juste. Ce n'est pas elle qui irait contester au Roi son droit à régner par exemple. En revanche, elle doit aussi, chaque jours, démontrer que ce droit de naissance est pleinement légitime. Et cette démonstration se fait en assurant les pauvres, le peuple, et les plus démunis qu'elle veille sur eux, sur leur bien être, et sur leur droit au bonheur, qu'elle les protège et leur assure de pouvoir cultiver leurs champs et vivre leur vie en paix. A l'inverse, quiconque trahis cette assertion la plus élémentaire mérite uniquement son courroux, et Liana punira toujours extrêmement sévèrement ceux qui enfreignent cette loi qu'elle estime élémentaire dans l'ordre du monde.

    En clair, si vous êtes forts, craignez-là. Si vous êtes faibles, venez à elle.

    Ca vous semble naïf ? Mais nous n'avons jamais dit ici que Liana n'était ni naïve, ni innocente. C'est même un élément clef de sa personnalité. Et elle même le sait également. Mais elle s'y accroche, et s'efforce de le rester, pour ne pas perdre son humanité. C'est aussi ça qui la caractérise.

  • Histoire :

    Le Duché d'Aumont




    Liana d'Aumont [V] Aumont10Installé entre les villes de Thir et de Praven, dans les montagnes de Jelbegi, le Duché d'Aumont était une ancienne marche militaire Swadienne, destinée à protéger le royaume contre les incursions des Nords, et à défendre la frontière. Il comptait un certain nombre de places fortes, parmi lesquelles Ryibelet, l'une des plus connue et des plus importantes aujourd'hui encore, mais aussi, Aumont, d'une ampleur et d'une importance similaire à celle de Ryibelet, ou encore Brisbach, Hersbourg, Touare, Saintois et Ferlynn, des places secondaires bien moins solidement défendues. Crée par la famille d'Aumont à partir de la forteresse de Ryibelet, qui fut donner à leur ancêtre Marc de Ferlynn après ses nombreuses victoires contre les Battaniens, il s'étendit ensuite progressivement après l'arrivée des Nords à Thir et Sargoth à la suite de petites conquêtes militaires et de divers raids. C'est ainsi que vers 1250, le Duché d'Aumont était devenu l'un des principaux tampon du Royaume de Swadia contre les incursions Nordiques.

    Était, car, en effet, le Duché n'existe plus aujourd'hui. Vers 1250, Harlaus Ier, Roi de Swadia, revendiqua le trône pour lui-même, et fut soutenu par une très grande partie de la noblesse Swadienne. Il s'opposait à Isolla de Suno, la prétendante légitime, par le sang tout du moins, au Royaume. Le Duc d'Aumont, Louis Maximilien, fut le seul, pour ainsi dire, à prendre le parti de la Reine (un certain nombre de petits barons, châtelains, et comtes suivirent son exemple, mais très vite, comme ils ne tenaient aucune place d'importance, ils se trouvèrent sans terres pendant la guerre de succession, et ne servirent donc pas à grand chose). Isolla tenait donc le Duché de Suno, et Louis Maximilien, celui d'Aumont. Cependant, les fidèles de Harlaus restaient toujours plus nombreux, et plus forts. Ils marchèrent contre Isolla et l'écrasèrent en quelques mois, forçant la Reine à battre en retraite vers Aumont. Le Duché leur tînt tête pendant près de trois ans, puis, il fut vaincu et écrasé par la maison royale. La place forte d'Aumont fut nivelée jusqu'au niveau du sol (ou presque), et le Duché cassé, les titres des vassaux et bannerets d'Aumont furent distribués aux vassaux du Roi, et Ryibelet redevînt la place forte principale de la région. Les Seigneurs d'Aumont étaient désormais les vassaux du trône, ou du nouveau seigneur de Suno.

    L'enfance de Liana

    Fille aînée du duc Louis Maximilien et de la duchesse Jocelyne, Liana était destinée à hériter des terres de son père dès son plus jeune âge. Et c'est principalement parce que son père n'avait que deux filles pour enfants qu'il décida d'ailleurs de soutenir les revendications au trône d'Isola de Suno, laquelle lui garantissait ainsi le respect des droits de naissance de ses deux enfants, et la poursuite de sa lignée. C'est donc "à la garçonne" que fut éduquée Liana. On lui enseigna ainsi dès son plus jeune âge à manier l'épée, l'arc, à monter à cheval et à combattre comme un homme. Elle apprit à lire, à compter et à écrire avec les enfants des bannerets de son père et fut ainsi formée à diriger, plus tard, les terres de son père. La plupart de ses enseignements, elle les reçut du Baron Alfric de Touare, vassal du duché, connu dans tout Swadia pour être un fin bretteur, et un bon chevalier, méritant et honorable. Bref, elle fut éduqué par "le meilleur".

    Liana a toujours voué une admiration sans borne aux deux hommes qui ont fait son éducation. Son père tout d'abord attirait son respect, parce qu'il était son père, mais aussi parce qu'il correspondait à un idéal chevaleresque tel que l'enseignait les préceptes du code de chevalerie, les chants et les poèmes des bardes et des skaldes, et les principes les plus élémentaires de l'amour courtois et de la croisade. Toutefois, ledit père restait un homme distant, qu'elle connut très peu pendant sa plus tendre enfance. En effet, Louis Maximilien était aussi, et surtout, un homme occupé. Les incessants conflits entre les Royaumes de Calradia l'amenaient à batailler continuellement avec les Nords, et avec les Vaegirs, ou encore à partir au Sud, vers les hautes-terres Rhodoks, ou les campagnes du Roi se multipliaient.

    Mais la guerre n'était pas sa seule préoccupation. Sur un continent en proie à des conflits permanents, le maintiens de la paix, de la stabilité, et de la justice sur ses terres était particulièrement complexe : poursuite des brigands, préoccupations fermières et paysannes, devoirs judiciaires ... Le plus clair du temps, pendant les périodes de paix, Liana ne voyait que très peu son père. Ce n'est qu'à ses huit ans qu'elle commença enfin à passer du temps avec lui. Chaque dimanche après midi, après la messe, elle se rendait ainsi dans la tour d'habitation du château, et dans l'étude de son père, apprenait avec lui les rudiments de l'administration convenable d'un Duché, les principes élémentaires de la loi swadienne, et les devoirs d'un seigneur envers ses sujets.

    Alfric fut beaucoup plus proche d'un père de substitution pour elle. En effet, il s'occupa de la jeune princesse dès ses six ans, ou il passa beaucoup de temps à ses côtés, notamment pour lui enseigner comme enfiler et retirer une cotte de maille, s'occuper d'un cheval, et entretenir armes et armures. Puis, à compter de ses dix ans, il se décida enfin à permettre à Liana de porter l'épée et le bouclier, et à s'entraîner avec lui. Il lui apprit alors les mouvements les plus élémentaires du combat, mais constatant que la constitution de l'enfant n'en ferrait probablement jamais une grande guerrière avec une armure lourde et une épée en main, il préféra rapidement se tourner vers l'apprentissage du tir à l'arc, de la finesse, et de l'esquive, ou Liana s'avéra une élève beaucoup plus douée.

    C'est pendant cet apprentissage que l'on assigna à Liana la fille du Baron Raoul de Saintois, également vassal du Duc, comme demoiselle de compagnie. Jeanne, de deux ans plus âgée que la princesse, était toutefois, comme elle, la seule héritière de son père. Et ce dernier envisageait donc sérieusement d'imiter l'exemple de Louis Maximilien pour assurer son héritage. Il fit donc de sa fille une guerrière. C'est ainsi que Liana et Jeanne devinrent non seulement amies, mais également partenaires d'entrainement. Toutefois, à mesure qu'elles gagnaient en expérience et en combativité, il parut clair à Alfric qu'il serait de bon ton de varier leurs adversaires, pour leur offrir une expérience de combat différente. Ainsi, elles s'entraînèrent contre les hommes de la garde du château, mais également contre l'écuyer d'Alfric : Phandon.

    Ce dernier n'était en aucun cas un homme de noble extraction. Fils de bûcheron, originaire du petit village de Touare, il s'était illustré pendant la guerre entre Harlaus et Isola en sauvant la vie à son seigneur sur le champ de bataille. Aussi, Alfric décida-t-il d'offrir au jeune homme la possibilité de le servir plus avant, et il en fit son écuyer. C'est ainsi que vers ses treize ans, Liana fit la rencontre de Phandon Lumbersson, lequel attira en outre plus que de coutume, l'attention de Jeanne de Saintois. La relation entre ces deux là ne se fit toutefois jamais au grand jour, tant il était certain que le baron de Saintois la désapprouverait. A vrai dire, seule Liana connaissait la nature véritable de la relation qui les unissaient.

    Mais bien vite, l'actualité politique du Royaume de Swadia rattrapa la petite vie tranquille que menait la noblesse Aumontoise.

    La guerre de succession de Swadia


    C'est en effet peu avant le douzième anniversaire de Liana que la guerre de succession, entre Harlaus Ier et Isola de Suno éclata. Le quotidien des deux jeunes filles ne fut, bien sûr, peu ou prou pas affecté du tout par le conflit, au début tout du moins. Seul les chevaliers, mercenaires, aventuriers, comtes et barons en quête de gloire et de fortune, qui se bousculaient à présent aux portes du château pour offrir leur épée au Duc ou à la Reine bouleversèrent leur quotidien. Mais, imperturbable, le duc Louis Maximilien, et le baron Alfric, maintinrent toutes leurs séances d'entrainement et de formation tandis que l'ost se rassemblait. Dans une place forte qui ressemblait de moins en moins à une résidence, et de plus en plus à un camp retranché, Liana et Jeanne poursuivirent ainsi leurs séances d'entrainement. Phandon les y rejoignit l'année d'après, suite au siège de Suno.

    En effet, c'est lors de cette bataille qu'il sauva la vie d'Alfric. Apprenant que la place forte de la reine était entourée par les armées du Roi, Louis Maximilien et Alfric se mirent en route vers la cité, suivit de tout leur Ost. Considérant que de voir une bataille par leurs propres yeux seraient un excellent moyen d'apprendre, Liana et Jeanne furent également conviée à se joindre à l'armée en marche. Naturellement, elles ne participèrent pas aux combats. Elles restèrent sur les arrières, et observèrent de loin, depuis une colline, les mouvements de l'armée Ducale qui cherchait surtout à ouvrir une brèche dans la défense afin de permettre à Isola et à ses troupes de sortir de la cité, que, déjà, on considérait comme perdue.

    Si la bataille fut une défaite du point de vue du compte des pertes (les troupes d'Isola, se battant à un contre cinq, furent massacrées, et celles du Duc, guère plus nombreuses, ne parvinrent à infliger que des dommages minimes à l'armée royale), elle permit toutefois à la Reine de s'enfuir, et de rejoindre Aumont. C'est lors de cette bataille que Phandon, alors simple paysan pourvu du plus élémentaire des équipements (un bouclier de peau, une lance et un gambison de cuir), s'interposa entre Alfric, qui avait été désarçonné, et le Comte Mirchaud. Ce dernier, accompagné de deux sergents, était parvenu à acculé le baron de Touare contre la muraille. Et pourtant, Phandon Lumbersson trouva le moyen de tuer l'un des sergents, de blesser grièvement l'autre, et de désarçonner le seigneur de Harringoth, ce qui ne manqua pas de lui causer une violente inimitié de la part dudit seigneur. Alfric s'en tira avec quelques égratignures, et Phandon, une belle cicatrice au dessus du coude. C'est suite à cela que Phandon connut sa fulgurante ascension sociale.

    Après Suno, les troupes Ducale, et celles de la Reine prirent la fuite, et se réfugièrent à Aumont. La place disposait de réserves importantes, et désormais, d'une garnison trop forte pour que le Roi puisse l'attaquer directement, aussi Harlaus se livra-t-il à une guerre de brousse contre le Duc d'Aumont. Ses armées pillèrent et saccagèrent la campagne environnante une année durant. Louis Maximilien répliqua de la même manière. Les combats ressemblèrent de plus en plus à de petites escarmouches entre bandes de brigands. Finalement, après un an de lutte, les réserves d'Aumont avaient fondu comme neige au soleil, et il devenait imaginable pour Harlaus d'assiéger la place.

    Le siège d'Aumont et la fuite vers Ahmerrad


    Harlaus assembla donc son ost devant les portes de Sinon et se mit en marche au printemps afin de mettre le siège devant Ryibelet en premier lieu, et Aumont en second. Il était en effet impensable de se ruer sur Aumont en laissant la garnison de Ryibelet libre de ses mouvements sur les arrières. Hélas pour Harlaus, les défenseurs de Ryibelet n'avaient certes plus beaucoup de vivres après une année de pillages. Mais ils ne manquaient ni de courage, ni d'imagination. Et alors que l'armée de Harlaus, à l'extérieur des murs subissant les incessants raids et coups de main de l'armée Aumontoise, le château de Ryibelet tenait bon en mangeant les chevaux et tout le bétail des paysans réfugiés dans ses murs. Le siège, que Harlaus aurait voulu rapide et qu'il estimait facile, dura six mois. À la toute fin, les défenseurs étaient épuisés, affamés, mais ils vendirent tout de même cherement leur peau lors de l'assaut final. Harlaus y perdit le tiers de son armée. Et pendant ce temps, à Aumont, les villageois jouirent d'une excellente année, qui regarnit les réserves de la forteresse d'abondantes réserves de grain. Cette campagne, que Harlaus voulait rapide et décisive se transformait doucement en un véritable calvaire : nous étions début septembre, et le Roi allait devoir mettre le siège devant une forteresse bien défendue, nichée dans des montagnes connues pour la rigueur qu'elles imposaient à leurs hôtes en hiver. La prudence commandait d'attendre le printemps prochain. Mais Harlaus n'entendait pas prolonger la guerre une année de plus. Il n'attendit pas.

    Le siège dura un peu plus de quatre semaines. Louis Maximilien était confiant : les réserves étaient pleines, la forteresse défendue par une armée de deux cents hommes environs, et elle était suffisamment bien bâtie pour qu'il soit possible de la défendre contre les troupes du Roi avec la moitié de ces effectifs seulement. A l'inverse, le Roi, lui, était en mauvaise posture : obligé de vivre sur le pays, alors même qu'il n'y restait plus grande chose (les récoltes avaient déjà été récupérées), et qu'un hiver que tout le monde savait rude approchait ... Il serait bientôt forcé de battre en retraite et de repartir pour Praven, offrant au Duc d'Aumont un nouvel hiver pour former et rassembler de nouvelles troupes et reprendre la guerre.

    Mais le Roi bénéficia de complicités internes. Au bout de la troisième semaine du siège, le propre frère de Louis Maximilien, Alexandre d'Aumont, ouvrit la porte de la barbacane aux assiégeants en échange d'on ne sait quelle récompense. Il ne la toucha jamais : le Roi l’exécuta peu après. Mais les défenseurs avaient perdu l'une des partie les plus récente, et donc les mieux conçue du château. La perte fut un coup dur au moral de la garnison, de même qu'à celui de la jeune duchesse et de son père. Si Alexandre restait un homme distant, il était toutefois de leur propre famille ! C'est après cet échec que Louis Maximilien, profitant d'une nuit sans lune, fit s'échapper Isola de Suno, sous la garde de quatre de ses meilleurs chevaliers. On ne sait guère ce qu'elle est devenue aujourd'hui.

    Pour Liana, ce siège marqua une interruption notoire de son mode de vie habituel. Elle continuait ses exercices, et apprenait ses leçons, mais ne pouvait s’empêcher de ressentir une boule au ventre dès que, dans les trois camps des assiégeants, on soufflait dans un cor, ou qu'un homme hurlait "Trebucca", signe avant coureur de l'arrivée prochaine d'un boulet de trébuchet. Son père avait beau être confiant, lui rappeler que la forteresse était solide, ses hommes courageux et l'hiver rude, Liana ne partageait pas sa confiance.

    Et elle avait raison. La quatrième semaine de siège fut marquée par l'infiltration, par la tour d'habitation (construite au sommet de l'a-pic rocheux sur lequel se trouvait la forteresse), d'une douzaine de soldats du Comte Rafard, lequel avait remarqué que la-dite tour jouissait de grands et beau vitraux qui donnaient sur l'extérieur de la forteresse. Il fallait effectuer une ascension de trente toises, peut être, mais sous le couvert de la nuit, c'était parfaitement réalisable. Ainsi, Rafard entra dans la place et retourna les prisonniers de la forteresse contre ses défenseurs. Aussitôt que les combats débutèrent, le Roi donna l'assaut à l'extérieur. Et dès lors, la basse cour ne fut pas longue à tomber. C'est lorsque cette nouvelle tomba que le Duc donna ses ordres pour que l'on évacue sa fille.

    Il chargea Alfric de Touare et son écuyer, Phandon Lumberssen, d'escorter Liana et Isabelle d'Aumont, ainsi que Jeanne de Saintois en sécurité. Alfric prit avec lui une vingtaine de sergents montés, et jaillissant comme un diable de sa boîte d'une poterne située à la toute base de l'a-pic rocheuse, chargea les lignes affaiblies des assiégeants à cet endroit de la circonvallation qui entourait Aumont. Ses cavaliers perforèrent sans difficultés les défenses des troupes royales, mais la manœuvre n'échappa guère au seigneur d'Uxkhal, qui leur donna donc aussitôt la chasse.

    Il les rattrapa sur un petit cour d'eau appelé la Pérenne, et, lui et ses quatre vingt soldats, livrèrent bataille aux vingts cavaliers d'Alfric, qui s'étaient barricadés sur une petite île au milieu de la rivière. Cet affrontement est aujourd'hui l'oeuvre de nombreux skaldes, poèmes et chants, car c'est lors de cette dernière, qu'Alfric de Touare, le meilleur chevalier de Swadia, fut tué par le seigneur Delinard d'Uxkhal. Les Bardes et les troubadours chanteront longtemps encore le déroulement de ce combat, car les deux hommes étaient connu pour leur sens de la justice, de l'honneur, leur amour des vertus chevaleresque, et leur dignité. Presque tous ces poèmes, sont écrits avec l'idée du regret de voir deux amis contraints de se battre à mort par les affres de la guerre et de la politique. Aucun n'a encore été suffisamment lut, pratiqué, écouté, ou entendu pour donner lieu à une oeuvre légendaire, mais nul doute qu'il en paraîtra une un jour.

    Dans tout les cas, la mort d'Alfric offrit à Liana, sa sœur, ainsi qu'à Jeanne et Phandon, suffisamment de temps pour se volatiliser dans la nature. Ils mirent donc tout les quatre le cap vers la frontière avec le Royaume des Nords, ou ils seraient à l'abri des troupes royales, conformément au plan d'origine. Hélas, ledit plan d'origine prévoyait aussi de payer le passage vers Shariz, ou la famille d'Aumont avait quelques amis, à l'aide d'une coquette bourse, qui les mènerait, en Drakkar, jusqu'à la capitale Sarranide. Hélas, dans la bataille des Gués de Pérenne, la bourse avait été perdue. La route devenait soudainement beaucoup plus difficile et complexe.

    Pourtant, après plus d'un mois de voyage à travers les terres de la Baie d'Argad, la Grande Taïga, le col de Nelag, puis les steppes Khergit, et enfin Barriye et la route du désert de Sarrdak, l'équipée atteignit finalement la cité d'Ahmerrad. Là, les trois jeunes filles se mirent sous la protection de l'Emir Hamid II Al-Nisran, vassal de l'Emirat des Sarranides, et seigneur d'un petit village des environs de la ville.

    Hamid était un vieil ami de Louis Maximilien. Il y a plus de vingt ans, lors d'une guerre entre le Sultanat et le Royaume de Swadia, il était en effet parvenu à capturer le Duc et le conserva en détention pendant prêt de sept ans. Cette longue période comme otage du seigneur musulman amena les deux hommes à nouer une très forte relation de complicité et d'amitié. Car si Hamid Al-Nisran attendait effectivement toujours le paiement de la rançon, il employait toutefois à bon escient les connaissances et la familiarité développée par le duc d'Aumont à l'égard des familles occidentales de Calradia. Et le duc restait traité comme un invité de marque à la cour d'Ahmerrad. Ainsi, lorsque Louis Maximilien rentra finalement chez lui, après sept ans de détention, il garda les excellentes relations qu'il avait noué avec la maison Al-Nisran. Et c'est la raison pour laquelle, lorsqu'en dernier recours il n'eut plus d'autre solutions, il décida d'envoyer sa fille jusqu'à ces lointaines terres, pour la mettre à l'abri du Roi Harlaus et de ses sbires.

    A Ahmerrad, Liana, Isabelle et Jeanne furent accueillies en princesses dignes des plus grands égards par la cour de prince. Mais, même si elles étaient privées de ressources, aucune des trois jeune femme ne fit mystère de ses intentions. Elles prendraient le temps de se reposer, de souffler un bon coup, puis, quand leur entrainement serait achevé, elles repartiraient pour Swadia, lèveraient une armée, et reconquerraient leurs terres et leur honneur. Amusé par leur détermination à conquérir leurs places et leurs droits, Hamid décida de se montrer généreux avec elles. Aussi longtemps qu'elles le souhaiteraient, elles seraient ses invitées. Et en prime, il les confia aux bons soins d'une capitaine mercenaire, qui travaillait depuis un certain temps pour lui : Nikaïa Pulla Romana, une lointaine héritière d'une ancienne famille Calradique, une originale qui continuait à préserver les anciennes traditions et le nom de sa famille à un âge ou l'Empire n'était plus qu'un souvenir.

    Ainsi, depuis un peu moins d'un an, les trois jeunes filles s'exercent et s'entraînent tout les jours au combat, motivées par une fureur vengeresse et l'humiliation de leur précédente défaite. Et le jour ou elles seront enfin prêtes à braver le monde par elle-même approche maintenant à grand pas ...

Possessions



  • L'inventaire :
    - Une épée bâtarde d'excellente facture baptisée Seyanor (Valeur de 3 000 Deniers, je verrai donc à la fin de la fiche si je la garde, ou si je considère que Liana l'a perdue. La retrouver risque de ne pas être une partie de plaisir ...). Liana n'est cependant pas assez forte pour la manier, et suis actuellement un entrainement en ce sens. Elle a appartenu au Baron Alfric de Touare, un des vassaux de son père, tué pendant les dernières heures de la guerre de succession de Swadia.
    - Un long couteau, type scramasaxe (150 Deniers)
    - Un gambison matelassé, tout simple (200 Deniers)
    - Un arc court, et un carquois de vingt flèches. (50 Deniers)
    - Une rondache de bois cerclée (300 Deniers)
    - Raland, un petit cheval robuste et intelligent, offert à Liana par son père, à ses douze ans. Il n'a ni la force, ni la vitesse, ni l'agilité, et encore moins la majesté d'un palefroi, mais il est rusé, et courageux. (200 Deniers)
  • La Richesse Personnelle :
    - 1 100 deniers

Capacités Spéciales :



  • Niveau : 1
  • Expérience : 900
  • Caractéristiques :

    • Force : 1
    • Dextérité : 2
    • Intelligence : 2
    • Charisme : 2


  • Classe d'armure : 4 = 0 (Dextérité), +1 (Scramasaxe avec bouclier), +1 (Gambison matelassé), +2 (Rondache)

  • Compétences :

    • Maniement des Armes à une main : 4 (1 de base, +3 grâce au Scramasaxe)
    • Maniement des Armes à deux mains : 0
    • Maniement des Armes d'Hast : 0
    • Maniement des Arcs : 4 (2 de base, +2 grâce à l'arc court)
    • Maniement des Arbalètes : 0
    • Maniement des boucliers : 1
    • Tir Monté : 0
    • Ambidextrie : 0
    • Ingénierie : 0
    • Chirurgie : 0
    • Mentor : 0
    • Connaissance du Terrain : 1
    • Pièges : 0
    • Meneur d'Hommes : 1
    • Négociant : 0
    • Pilleur : 0
    • Botanique : 0
    • Chimie : 0
    • Appel d'un Esprit : 0
    • Invocation : 0




Informations Complémentaires Hors-RP :



  • Autres Comptes : Nope
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MessageSujet: Re: Liana d'Aumont [V]   Liana d'Aumont [V] EmptyMar 4 Juil - 19:29

Pretty much done now, I guess.
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MessageSujet: Re: Liana d'Aumont [V]   Liana d'Aumont [V] EmptyMer 5 Juil - 17:08

Bonsoir et bienvenue sur M&B RPG !

Je valide cette fiche, à l'exception de l'épée bâtarde, que tu devras retrouver au cours d'un Rp avec un MJ. Pour le reste tout me semble bien, donc bonne partie et bon jeu !
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MessageSujet: Re: Liana d'Aumont [V]   Liana d'Aumont [V] EmptyMer 5 Juil - 18:49

Okedak. On peut m'ajouter au groupe Sultanat des Sarranides ?
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MessageSujet: Re: Liana d'Aumont [V]   Liana d'Aumont [V] EmptyJeu 6 Juil - 17:55

J'avais oublié, je t'accorde 900 points d'expérience pour cette fiche. Je l'édit et je déplace.
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MessageSujet: Re: Liana d'Aumont [V]   Liana d'Aumont [V] EmptyJeu 6 Juil - 20:47

Ajout des compétences manquantes du coup :
+1 Maniement des arcs
+1 Meneur d'homme
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